• L'action sur les émotions

       De nombreuses recherches ont tenté d’expliquer en quoi la lumière enrichie dans les courtes longueurs d’ondes,  soit dans le bleu, a une influence toute particulière sur l’homme.

      Sur la rétine, se trouvent des capteurs photosensibles à mélanopsine qui transmettent ensuite l’information de l’intensité lumineuse au cerveau. Or, la mélanopsine est particulièrement sensible à la lumière bleue. Ceci pourrait être un facteur important quant à l’influence du type de lumière sur le cerveau.

      Les études des chercheurs de l’Université de Genève en collaboration avec ceux de l’Université de Liège et de l’Université du Surrey ont mis en évidence que la couleur de la lumière ambiante influence la manière dont le cerveau traite des émotions.

      Ils ont réalisé l’expérience suivante : Des volontaires sains ont écouté différentes voix soit des « voix fâchées », soit des « voix neutres » tout en étant exposés à une lumière bleue ou verte. L’enregistrement de l’activité cérébrale, durant cette expérience, a montré que la lumière bleue active certaines zones du cerveau. Ainsi ils ont pu observer une activité cérébrale stimulée par la lumière bleue dans une zone spécifique liés au décryptage des émotions et dans l’hippocampe, une zone du cerveau jouant un rôle essentiel dans le processus de la mémoire et du repérage dans l’espace (où l’on se trouve). La lumière bleue renforce également les liens entre l’amygdale, qui est une zone active dans lors des processus émotionnels, et l’hypothalamus, essentiel dans la régulation des rythmes biologiques par la lumière. Il s'agit d'une zone du cerveau ayant un rôle dans la gestion des sécrétions d’hormones et du maintien des « paramètres biologiques. Il est donc monté que les émotions sont étroitement liées aux rythmes biologiques, circadien.