• L'action de la lumière solaire sur la peau

       Les rayonnements solaires ont la capacité de pénétrer dans la peau. Plus la longueur d’onde est grande plus elle peut pénétrer profondément dans la peau. La lumière solaire est cependant une agression de la peau : elle est responsable de son vieillissement sous l’action des rayonnements ultraviolets (A) en atteignant le derme. Ainsi pour protéger la peau, le métabolisme a mis en place la production de la mélanine, déclenchée par l’arrivée des ultraviolets sur la peau. La mélanine lui donne ce beau teint halé que nous recherchons tant lors de nos vacances au soleil.

          La mélanine fait partie des principaux pigments de couleur situés dans les cheveux, les poils, l'épithélium pigmentaire de l'iris et l'épiderme. Sa quantité est variable selon les individus, en effet un individu à la peau noire aura plus de pigments de mélanine qu'un sujet à la peau blanche. La mélanine absorbe les photons et disperse leur énergie dans le corps, sous forme de chaleur. « La mélanine (noire) a cette propriété d’absorption des UV et va donc protéger partiellement la peau », explique l’ingénieur en cosmétique Florence L’ALLORET avec qui nous avons correspondu. Ainsi, la mélanine agit comme un filtre naturel aux rayonnements solaire. Cette agression est variable en fonction du phototype de la peau car nous ne sommes pas égaux face au soleil. Nos organismes ont plus ou moins la capacité de synthétisé la mélanine.

       Les rayonnements solaires entrainent également l’épaississement de la peau pour améliorer la barrière de protections aux ultraviolets.

       Une forte dose de soleil sans protection peut entrainer la production de radicaux libres « issus de la casse d’une liaison covalente libérant ainsi des électrons disponibles qui vont pouvoir causer des perturbations dans nos cellules par rapport à la structure des protéines, de l’ADN, et qui vont modifier la réplication de ces cellules et ainsi vont provoquer des pathologies tels que les cancers cutanés » explique Florence L’ALLORET.

             Mais la lumière naturelle n’agit pas seulement sur le métabolisme, elle reste, bien évidemment, la meilleure source lumineuse possible. « On travaille mieux avec la lumière blanche du matin, plus riche énergétiquement, qu’avec la lumière du soir. Elle améliore significativement les tâches cognitives d’apprentissage et le temps de réaction » déclare François Duforez au Parisien. (Le Parisien.fr – 14 mai 2014). Son action sur notre comportement et notre humeur vous sera présenté dans une partie suivante.

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